Résumé séance du 4 avril
- cubicasso
- 26 avr. 2019
- 2 min de lecture

D’abord, un grand merci à Sylvain pour ta participation chaleureuse et généreuse. Nous avons passé une très belle soirée en ta compagnie ! Sylvain est dans la boucle de ce message, si vous voulez rester en contact avec lui contact@aiad.fr et le site internet https://aiad.fr/
Lecture commune : Né d’aucune femme, de Franck Bouysse
Interview à La Grande Librairie : https://www.youtube.com/watch?v=Kdyv4bLPBMA
Une belle écriture qui emporte, le personnage de Rose est profond, même si on nous la présente comme plutôt simplette (Hélène). Une claque énorme, Rose reste avec nous. La construction du roman est parfaite, tout est en place. Une histoire insoutenable, incroyable. Une écriture minérale (Marie), de beaux tableaux de la nature. Un livre qui bouleverse. Qu’a-t-il voulu faire passer avec ce livre ? Malgré l’horreur absolue, rien n’est jamais perdu, il y a toujours de l’espoir (Françoise). Un livre qui empêche même de dormir (Gilles). L’auteur balance en deux jours tout ce qui se passe dans l’intrigue. De très beaux personnages, un père notamment courageux et perdu, qui fait ce qu’il peut. Une vie de misère, une réflexion sur la condition de la femme et un hommage à la nature, jusque dans la féminité du personnage, très rustique. Attention aux enchevêtrements nombreux, peut-être trop, qui peuvent nous égarer dans la lecture (Catherine). Un paradoxe entre la dureté de l’histoire et le confort de l’écriture. La fin aurait peut-être toutefois gagné à s’achever sur une incertitude ? (Agathe) Un roman qui rappelle une histoire à la Maupassant (Emma). Une trop grande violence cependant, trop difficile à supporter (Céline et Elise).
Réflexion globale : l’auteur a-t-il voulu faire un parallèle avec ce qui se passe pour certaines femmes à notre époque ? L’absence de temporalité correspond il à la ligne éditoriale ?
Un livre dans lequel on retrouve notamment « La servante écarlate », « La vraie vie » et « La couleur du lait » et où se mélangent les contes de Barbe Bleue et du Petit Poucet.
Des personnages forts et notamment la figure de la mère est fouillée : Mère absente, mère en devenir, mère marâtre, mère émancipée, mère porteuse. Une ode aux mots, à la puissance de la lecture et l’écriture plus fort que les chaînes matérielles (le journal que lit Rose en cachette) ou psychologiques (l’écriture libère Rose de l’asile), ce qui n’est pas sans rappeler « Les passeurs de livres de Daraya » et « Caché dans la maison des fous » (cf. résumé sur le club thématique « La résistance par la culture »).
Poèmes !
Poèmes lus à haute voix (pardon j’en oublie sûrement, j’ai fait de mémoire, n’hésitez pas à circuler !)
Sensations, Arthur Rimbaud https://ww
w.poetica.fr/poeme-533/arthur-rimbaud-sensation/
Le serpent qui danse, Baudelaire https://poesie.webnet.fr/lesgrandsclassiques/poemes/charles_baudelaire/le_serpent_qui_danse
Amour, Jacques Prévert https://genius.com/Jacques-prevert-pour-toi-mon-amour-annotated
Les deux amis, La Fontaine http://www.la-fontaine-ch-thierry.net/deuxamis.htm
L’orage, Brassens http://www.brassens-cahierdechanson.fr/OEUVRES/CHANSONS/orage.html
Chacun sa chimère, Baudelaire https://www.poetica.fr/poeme-1448/charles-baudelaire-chacun-sa-chimere/
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